se parer de la distance

Le projet envisagé sous la forme d’un laboratoire, s’inspire des travaux de l’anthropologue Edward T. Hall sur les notions de distances sociales. Un jeu est initié par le biais d’une ficelle et d’une boucle secondaire étant remise au participant, celui de définir une distance symbolique, qu’elle soit fictive, physique, théorique, émotive, temporelle, etc.
Se présentant comme une carapace, enveloppe d’un espace personnel intérieur de celui qui le porte, cet habit propose toutefois d’envisager le corps comme récepteur de relations interpersonnelles. Cette membrane sensible sur laquelle l’aspect social s’incarne permet ainsi au corps de garder une trace tangible de la rencontre avec l’autre, devenant tableau cumulatif des divers échanges.
2016 - 2017
tissu, sangle, fermetures éclair, ficelle
H.48” x L.22”

Place Dan Graham, Nantes, 2016
crédit photos : Maxence Gras
Festival SOIR, Montréal, 2017
crédit photos : Mariane Stratis

© marion paquette, 2017





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