comment les silences trouvent-ils écho

Comment les silences trouvent-ils écho se réalise lors d’une auto-résidence à Natashquan. Ce lieu rencontré à plusieurs reprises à l’occasion de visites annuelles chez mon père étant nouvellement habitant de la région, me mène à y développer divers projets.

Ici, l’objet lumière composé d’ouvertures se faufile à travers la taïga. La surface réfléchissante, membrane sensible, abrite une présence humaine et fait autant corps que paysage dans sa morphologie. Le projet invite à établir un dialogue poétique entre artificiel et naturel. Les textures du territoire se dessinant en écho à travers les fenêtres de la toile, réinventant temporairement la partition du paysage.




Ce projet s’inscrit dans une réflexion continue sur la manière dont nous apprivoisons notre environnement et nous familiarisons avec lui. À travers ces appropriations temporaires de l’espace naturel, j’ai voulu explorer la notion de discussion, de transparence, mais aussi d’échec dans la communication. Mon intérêt réside dans l'ambiguïté de l'interaction avec l’environnement naturel. Une présence cherche à faire écho, à dialoguer avec ce qui l’entoure. Je perçois les ouvertures de la cape comme une intention de dialoguer avec l’environnement, mais le contraste imposé par le matériau réfléchissant crée une dissonance, un échec à se connecter et à fusionner à un niveau plus profond avec la nature.



2019
tissu réfléchissant, corde
1,70 m x 2,50 m
Artch – marché de l’art émergent, septembre, Montréal (QC)


→ Organe Magazine



crédits photos Michel Paquette et Marion Paquette
© marion paquette, 2019







impressions jet d'encre sur papier hahnemuhle mat, montage à sec sur composite d'aluminium

5 photographies
édition de 2
format 24" x 36"

6 photographies 
édition de 2
format 18" x 27"
Tout droits réservés © marion paquette, 2023